Le projet de port de Brétignolles-sur-mer s'inscrit dans le langage du développement économique. Seulement voilà il y a maintenant son pendant incontournable, le vocable inconditionnel le
développement durable.
Le principe de l'investissement des fonds publics est l'intérêt général.
Le projet de port à la Normandelière se heurte à ce principe.
- D'une part il priverait un nombre énorme de vacanciers de jouir de ce site plage/baignade.
- d'autre part ce site serait alloué à une catégorie utilisatrice exclusive de cette infrastructure, ce qui reviendrait à la privatisation d'un espace public.
Dans le volet économique du projet :
les arguments de retombées sont redondantes et tendent à occulter l'absence d'intérêt général.
- Les emplois directs et induits sont insignifiant au regard de l'investissement. Les heures de travail fournis aux entreprises générées par la réalisation de l'ouvrage produiraient un intérêt
mais pour ces entreprises seulement.
- la valorisation touristique mise en avant est contre dite par la destruction de ce qui justement fait l'attrait de la commune : Son littoral naturel sans artificialisation est son capital
durable.
- Les revenus d'exploitation mirobolants annoncés sont insolents aux vues des réalités du véritable coût de l'investissement dans la réalisation, des fausses annonces de remplissage et des
charges d'entretien sur le temps qui chevaucheraient les remboursement de l'emprunt.
- L'attrait du lieu serait médiocre pour des possesseurs de bateaux de qualité. Ils n'y trouveraient pas les plus d'équipement d'entretien sur place ni leurs critères d'environnement habituels.
La moyenne des locations seraient basse.
- En conclusion nombres d'observateurs sans parti pris estiment le business plan de ce projet à très haut risque.