Entre le bourg et les quartiers de Brem-sur-Mer, cette zone naturelle de terre de pâture offre une précieuse covisibilité entre les terres et la mer et abrite :
- le dolmen - la zone humide classée - la carrière.
Le site est identifié et acté en zone de coupure d’urbanisation et de covisibilité dans le POS de 1998.
Ce classement fait obstacle au projet de port de plaisance de la municipalité.
Le maître d’ouvrage a fait disparaître ce classement dans l’élaboration du SCoT et du PLU.
Autrement dit, il s’agit de faire sauter le verrou de protection pour livrer ce site naturel remarquable aux convoitises des aménageurs sans scrupule.
Pour bien comprendre, le projet de port hautement improbable pour bien d’autres raisons sert de faire valoir pour détruire cette protection.
C’est une imposture de haute trahison, car la véritable raison se situe dans une perspective sans la réalisation du projet de port. En effet le zonage se trouverait modifié de tel façon que rien
ne s’opposerait plus à l’urbanisation de cet espace naturel
remarquable.
L'affaire de l'acquisition des terres de la ferme de la Normandelière par la municipalité a été condamné par le TA (tribunal administratif) de Nantes suite à la requête de La Vigie conjointement avec celle de Monsieur le préfet de Vendée, révèle le degré de convoitise : voir le le jugement
Pour bien marquer la contre indication du choix de ce site pour le projet de port les services administratifs concernés ont fait un porté à connaissance à la municipalité en 2016 présentant une nouvelle carte de délimitation des zones appelées ZNIEFF (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique). Cette nouvelle cartographie inclus l'espace considéré par le POS en zone de coupure d'urbanisation de la Normandelière.
Ironie du sort, le document est assortie des listes de références des études qui étayent le bien fondé du classement de cette zone et, surprise :
il s'agit des études faunistiques et floristiques diligentées et financées par La Vigie sur cet espace dans le cadre de son dossier remis à la commission d'enquête publique de 2011.
Ainsi, le document fait partie du dossier du PLU, nul ne peut l'ignorer !